Le club de lecture de ce vendredi 3 février avait pour thème : Booktok – Les recommandations TikTok, Youtube ou Instagram sélectionnées par Jennifer ! Il y a donc eu beaucoup de romans « young adulte », de la romance, de l’imaginaire ou de la dénonciation sociale! Il y a eu un intru. Le reconnaîtrez-vous ?

La nuit où les étoiles se sont éteintes

Nine Gorman et Marie Alhinho

Depuis que sa mère est en prison, Finn pense ne jamais pouvoir remonter la pente. Il se laisse sombrer et tente de s’oublier entre les bras des filles. Mais la vie prend parfois des tournants inattendus… Certaines rencontres éclairent sa route, comme des lumières dans la nuit.

Note : 5 sur 5.

Ce livre est un véritable ascenseur émotionnel, âmes sensibles s’abstenir !

«Il faut porter en soi un chaos pour mettre au monde une étoile dansante» Nietzsche

Brigitte

Skyward, tome 1 : Vers les étoiles

Brandon Sanderson

Installés sur la planète Détritus depuis des décennies, les derniers survivants de l’espèce humaine tentent de résister aux attaques répétées des Krell, un mystérieux peuple extraterrestre. Dans ce monde rythmé par les batailles spatiales, les pilotes sont vénérés comme des héros et font frissonner les nouvelles générations prêtes à en découdre. Parmi eux, Spensa rêve depuis l’enfance de piloter son propre vaisseau et de prouver son courage.
Car elle est la fille d’un lâche. Son père, l’un des meilleurs pilotes de la Force de Défense Rebelle, a été exécuté lors de la bataille d’Alta après avoir déserté le combat, et cet héritage pourrait bien coûter à Spensa sa place au sein de l’école de pilotage.
Plus que jamais déterminée à voler, elle redouble d’effort pour trouver sa place au sein d’une escouade de pilotes et convaincre sa hiérarchie que la lâcheté n’est pas héréditaire. Sa découverte accidentelle d’un vaisseau depuis longtemps oublié pourrait bien changer la donne…
Avec cette nouvelle série addictive, Brandon Sanderson, l’auteur best-seller aux 17 millions d’exemplaires vendus à travers le monde, s’approprie les codes de la science-fiction et confirme le talent de conteur qui a fait son succès.

Note : 4 sur 5.

Un excellent roman qui, au fil des pages, devient un coup de cœur. L’héroïne Spensa, adolescente, est sympa, ainsi que son escadrille avec qui elle arrivera à ses fins.

Isabel

Le prince cruel

Holly Black

Jude a 17 ans et vit à la Haute Cour de Domelfe dans le royaume de Terrafæ. Enlevée au monde des mortels lorsqu’elle n’était qu’une enfant et élevée avec ses sœurs parmi les puissants, elle a appris à se protéger des sortilèges et à se battre à l’épée. Pourtant, elle subit jour après jour les moqueries et les insultes. Car elle n’est qu’une humaine, vouée à la mort, dans un monde où règnent les Fæs, créatures sublimes, immortelles… et cruelles.
Personne ne la hait plus que le Prince Cardan. Le plus jeune des héritiers de la couronne semble décidé à lui nuire. Jusqu’à la tuer ? Mais Jude, elle, est prête à tout pour gagner sa place à la cour et reprendre le pouvoir sur sa vie.

Note : 4 sur 5.

Dans l’ensemble, c’est une bonne surprise.

Le départ est assez lent mais on peut l’accorder à un premier tome de trilogie.

Une fois la présentation des personnages, du contexte dans lequel on va évoluer et des enjeux, on rentre dans des complots qui donnent envie de poursuivre la lecture. On en découvre aussi un peu plus de ces personnages malgré la sensation persistante qu’ils sonnent un peu creux et peu approfondis.

Ce livre (ou la trilogie) est souvent décrit comme un ennemis-to-lovers mais la romance n’est pas très présente dans ce titre, détail que j’ai apprécié (même si la tension de cette haine a rajouté de la complexité à la relation et la rendu intrigante.) J’imagine que ce sera plus présent dans le prochain tome (que je lirai). La plume était assez simple et facile à dévorer.

Jennifer

The hate u give : la haine qu’on donne

Angie Thomas

Starr a seize ans, elle est noire et vit dans un quartier rythmé par les guerres entre gangs et les descentes de police.
Tous les jours, elle rejoint son lycée blanc situé dans une banlieue chic ; tous les jours, elle fait le grand écart entre ces deux mondes.
Sa vie vole en éclats le soir où son ami Khalil est tué, sous ses yeux, de trois balles dans le dos, par un policier trop nerveux.
Starr est la seule témoin et tandis que son quartier s’embrase, tandis que la police cherche à enterrer l’affaire, Starr va apprendre à redresser la tête.

Note : 4 sur 5.

Roman édifiant qui nous plonge dans une réalité encore tristement d’actualité aux Etats-Unis et qui a donné naissance au mouvement « Black lives matter ». Plongée dans une Amérique désenchantée à travers les yeux de Starr, une adolescente noire de 16 ans qui assiste impuissante à la mort de son meilleur ami, abattu par la police.

Catherine

Ashes falling for the sky

Nine Gorman et Mathieu Guibé

Lors de la soirée de pré-rentrée universitaire, Sky, décidée à laisser ses démons derrière elle, jette son dévolu sur Ash. Prête à assumer cette aventure d’un soir, elle ignore les avertissements de sa colocataire et se lance dans un jeu de séduction, mais perd lamentablement la partie. Elle fait fuir Ash, non sans avoir entrevu ses blessures. La part d’ombre d’un jeune homme qui a tout connu, même le pire.
Surtout le pire…

Note : 3 sur 5.

Ce livre, écrit à quatre mains et destiné plutôt à un public d’adolescents, est rempli de clichés ; à commencer par les personnages : le bad boy tatoué, le sportif fier de ses muscles, les bonnes copines, la jeune héroïne mal dans sa peau mais aussi sur la vie des campus américains : les soirées arrosées organisées par les « fraternités », une certaine liberté sexuelle,…

Il se différencie toutefois des autres livres de romance par le fait qu’il ne se termine pas par un « happy end ».

Le succès qu’il a rencontré tient, je pense, à la manière dont il est né : chapitre par chapitre, jour par jour, sur le réseau social Whattpad créant un effet feuilleton qui incite à attendre chaque jour la suite de l’histoire; effet qui s’estompe fortement lorsqu’on lit le livre. Autre originalité, à chaque chapitre est associée une chanson formant ainsi une playlist reprise à la fin de l’ouvrage.

Ce que j’ai personnellement apprécié est, qu’au delà des dialogues et du récit proprement dit, les auteurs alternent les points de vue de Sky et d’Ash permettant de cheminer dans leurs pensées. J’avoue n’avoir pas pris grand plaisir à cette lecture trop éloignée de mes centres d’intérêt et je ne lirai pas les deux tomes suivants.

J’étais assez curieuse de voir comment les auteurs avaient relevé leur challenge. Verdict : plutôt pas mal.

Christiane

Le fracas et le silence

Cory Anderson

Un thriller bouleversant dont personne ne sortira indemne…
C’est l’hiver.
Le ciel est noir ; il fait un froid mortel.
Jack Dahl, 17 ans, n’a plus d’espoir, plus d’avenir, personne sur qui compter, hormis son petit frère Matty. Depuis la mort de leur mère, les ressources des deux garçons s’amenuisent inexorablement. Alors, pour éviter de devoir confier son frère à un orphelinat, Jack doit trouver le mystérieux sac rempli de billets qui a envoyé leur père en prison.
Ava Bardem a le même âge que Jack. Elle se cache, son existence n’est que solitude et silence. Cela fait dix-sept ans que son père, Victor, baron de la drogue, contrôle sa vie dans les moindres détails. Il lui a appris à n’aimer personne, à ne pas faire confiance aux autres.
Et il recherche le même sac d’argent que Jack. Quand les routes des deux familles se croisent, Ava doit faire un choix déchirant : se taire par loyauté envers son père ou aider les deux frères à survivre…

Note : 5 sur 5.

Au fur et à mesure de la lecture frénétique de ce roman, le lecteur se met dans la peau de Jack Dahl. Écriture dynamique à court d’haleine sans compromis afin d’immerger le lecteur dans un hiver froid et dangereux à toutes les phrase. Démonstration que la jeunesse peut réparer les sottises des adultes.

Ian

Une mort esthétique

P.D. James

Quand la célèbre journaliste d’investigation Rhoda Gradwyn est admise dans la clinique privée du docteur Chandler-Powell pour faire disparaître une cicatrice qui la défigure depuis l’enfance, elle a en perspective une opération réalisée par un chirurgien reconnu, une paisible semaine de convalescence dans l’un des plus beaux manoirs du Dorset et le début d’une nouvelle vie. Pourtant, malgré le succès de l’intervention, elle ne quittera pas Cheverell Manor vivante. Le commandant Dalgliesh et son équipe, appelés pour enquêter sur ce qui se révèle être un meurtre suivi d’une deuxième mort suspecte, se trouvent confrontés à des problèmes qui les conduiront bien au-delà de la simple recherche des coupables. Phyllis Dorothy James mène ici sa dix-septième intrigue policière avec toute l’acuité et l’inventivité dont elle a le secret : un cadre pittoresque ; des personnages bien campés et dont la psychologie occupe une place importante, avec de nombreux retours sur leur passé ; l’équipe d’enquêteurs habituelle (Adam Dalgliesh, Kate Miskin, Francis Benton-Smith) ; le tout assorti de réflexions sur la structure sociale britannique, la nature humaine, la limite floue entre culpabilité et innocence, le poids du passé sur les destinées individuelles, le rôle fatal que peuvent jouer certains médias.

Note : 3 sur 5.

La vérité aura du mal à triompher lors de cette dernière enquête du commandant Dalgliesh. On retrouve avec plaisir dans ce roman de P.D. James l’ambiance pittoresque de la campagne britannique et leurs codes sociaux si particuliers, même si l’intrigue est loin d’être sa meilleure. »

Isabelle

Le prochain club aura lieu le vendredi 3 mars.
Il n’y aura pas de thème !

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