Au milieu d’un train bondĂ©, une petite fille disparait
Seule sa paire de chaussures se trouve sous la banquette.

Une enquĂȘte pleine de suspense dĂ©marre. Nous en suivons toute la stratĂ©gie ; les similitudes, les fausses pistes, les nombreuses interrogations. Il y a une rivalitĂ© entre une enquĂȘtrice et les enquĂȘteurs. Son statut de femme ne lui donne aucune crĂ©dibilitĂ©.

Je n’ai pas vraiment Ă©tĂ© sĂ©duite par cet excellent thriller, passionnant, plein de suspense, de rebondissements. J’ai eu l’impression de lire un fait divers horrible qui se complique au fil des pages.

PrĂ©cisons que l’auteur ne nous accable pas de dĂ©tails sordides. Elle aborde la pĂ©dophilie, le problĂšme des femmes battues. Elle Ă©voque leur solitude, leur fragilitĂ©, le bonheur d’ĂȘtre reconnue par leur tortionnaire. Mais nous ne pĂ©nĂ©trons jamais dans leur intimitĂ©. Aucun lien ne s’est Ă©tabli avec les personnages. Probablement, s’agit-il de goĂ»t personnel ? J’ai mĂȘme Ă©prouvĂ© une sorte de froideur. Le style s’adapte parfaitement au rĂ©cit.

Mais pourquoi ce titre « les enfants de cendres » ?

N’excusons pas les assassins, les ĂȘtres pervers, mais comprenons-les
 DĂšs l’enfance, ils n’ont jamais eu la moindre chance de s’en sortir. Ils ont connu la maltraitance. Ils ont grandi sans affection, subis l’humiliation. A cela s’ajoute bien souvent le manque d’hygiĂšne. Ils deviennent le souffre-douleur des autres enfants. On pourrait leur donner le surnom de cendrillon. Oui, des enfants de cendres..

 

Michelle

 

Les enfants de cendres Couverture du livre Les enfants de cendres
Kristina Ohlsson
Policier
France-Loisirs
2012
439

Au milieu d'un train bondĂ©, une petite fille disparaĂźt. En dĂ©pit d'une centaine de tĂ©moins potentiels, personne n'a remarquĂ© quoi que ce soit. Sa mĂšre, descendue sur le quai, n'a pas regagnĂ© le train Ă  temps. Une Ă©quipe de police, assistĂ©e par l'enquĂȘtrice Fredika Bergman, est chargĂ©e de l'affaire. L'enfant est dĂ©couverte morte, avec les mots "non dĂ©sirĂ©e" inscrits sur le front...

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