On a tué la Reine

Juliette Benzoni

Mars 1679. Charlotte de Fontenac, quinze ans, vient d’apprendre que sa mĂšre veut lui faire prendre le voile au couvent de Saint-Germain-en-Laye. La nuit suivante, Charlotte s’enfuit pour chercher refuge chez sa tante, Mme de Brecourt. En chemin, elle est le tĂ©moin fugitif d’une messe noire : un inconnu l’arrache Ă  ce spectacle, et l’enjoint de ne jamais rĂ©vĂ©ler ce qu’elle a vu avant de disparaĂźtre. Mme de Brecourt est d’autant plus heureuse d’accueillir sa niĂšce qu’elle soupçonne sa mĂšre d’avoir empoisonnĂ© son mari deux ans plus tĂŽt et de vouloir se dĂ©barrasser de sa fille afin de capter l’hĂ©ritage.
Sur les instances de Nicolas de la Reynie, lieutenant général de la police, elle confie Charlotte à Madame, princesse Palatine, belle-soeur trÚs appréciée de Louis XIV.
Commencent alors les aventures de la jeune fille à la cour. Protégée de Mlle de Fontanges devenue la maßtresse du roi sur fond de rivalités entre Mme de Montespan sur le déclin et Mme de Maintenon qui travaille en secret à son triomphe, elle se retrouve en danger aprÚs la mort suspecte de Mlle de Fontanges.
La Reine la sauve en la prenant auprĂšs d’elle.
Mais quand Marie-ThĂ©rĂšse meurt d’un furoncle en quatre jours, Charlotte dĂ©couvre avec horreur qu’elle a Ă©tĂ© assassinĂ©e.

Note : 4 sur 5.

Passionnant! Intrigues, crimes et passions à la cour royale en pleine période des poisons.

Gabriela


La jeune fille et la nuit

Guillaume Musso

Un campus prestigieux figé sous la neige
Trois amis liés par un secret tragique
Une jeune fille emportée par la nuit

CĂŽte d’Azur – Hiver 1992
Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycĂ©e est paralysĂ© par une tempĂȘte de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des plus brillantes Ă©lĂšves de classes prĂ©pas, s’enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrĂšte. Pour la jeune fille, « l’amour est tout ou il n’est rien ».
Personne ne la reverra jamais.

CĂŽte d’Azur – Printemps 2017
Autrefois insĂ©parables, Fanny, Thomas et Maxime – les meilleurs amis de Vinca – ne se sont plus parlĂ© depuis la fin de leurs Ă©tudes. Ils se retrouvent lors d’une rĂ©union d’anciens Ă©lĂšves. Vingt-cinq ans plus tĂŽt, dans des circonstances terribles, ils ont tous les trois commis un meurtre et emmurĂ© le cadavre dans le gymnase du lycĂ©e. Celui que l’on doit entiĂšrement dĂ©truire aujourd’hui pour construire un autre bĂątiment.

Note : 5 sur 5.

Une vie entiÚre à cacher drames et sentiments envolée en quelques instants.

Brigitte

Conclave

Robert Harris

Le pape est mort. Le siĂšge est vacant. Le poste Ă  pourvoir.
Derriùre les portes closes de la Chapelle Sixtine, cent dix-huit cardinaux de tous les pays du globe vont voter. Au cours des soixante-douze prochaines heures, l’un d’eux deviendra le
guide spirituel le plus influent sur Terre.
Mais, les hommes d’Église sont avant tout des hommes : ils ont de l’ambition et de l’orgueil, et sont prĂȘts Ă  tout pour accĂ©der au plus haut poste de la hiĂ©rarchie ecclĂ©siastique.
Un suspense haletant qui nous ouvre les portes de l’élection la plus secrĂšte au monde.

Note : 4 sur 5.

Il y a toujours ce candidat que l’on n’attend pas et qui finit par nous surprendre.

Christiane

La Fontaine: une Ă©cole buissonniĂšre

Erik Orsenna

Depuis l’enfance, il est notre ami. Et les animaux de ses Fables, notre famille. Agneau, corbeau, loup, mouche, grenouille, Ă©crevisse ne nous ont plus jamais quittĂ©s. Malicieuse et sage compagnie !
Mais que savons-nous de La Fontaine, sans doute le plus grand poÚte de notre langue française ?
Voici une promenade au pays vrai d’un certain tout petit Jean, nĂ© le 8 juillet 1621, dans la bonne ville de ChĂąteau-Thierry, juste Ă  l’entrĂ©e de la Champagne.
BientĂŽt voici Paris, joyeux Quartier latin et bons camarades : Boileau, MoliĂšre, Racine.
Voici un protecteur, un trop brillant surintendant des Finances, bientĂŽt emprisonnĂ©. On ne fait pas sans risque de l’ombre au Roi Soleil.
Voici un trĂšs cohĂ©rent mari : vite cocu et tranquille de l’ĂȘtre, pourvu qu’on le laisse courir Ă  sa guise.
Voici la pauvretĂ©, malgrĂ© l’immense succĂšs des Fables.
Et, peut-ĂȘtre pour le meilleur, voici des Contes. L’Éducation nationale, qui n’aime pas rougir, interdisait de nous les apprendre. On y rencontre trop de dames « gentilles de corsage ».
Vous allez voir comme La Fontaine ressemble Ă  la vie : mi-fable, mi-conte.
Gravement coquine.

Note : 3 sur 5.

L’Ă©criture d’Orsenna est une petite musique pleine d’Ă©clats de rire… C’est du bonheur, rien que du bonheur…

Michelle

Entrez dans la danse

Jean Teulé

Une étrange épidémie a eu lieu derniÚrement
Et s’est rĂ©pandue dans Strasbourg
De telle sorte que, dans leur folie,
Beaucoup se mirent Ă  danser
Et ne cessĂšrent jour et nuit, pendant deux mois
Sans interruption,
Jusqu’Ă  tomber inconscients.
Beaucoup sont morts.

Note : 3 sur 5.

Fait historique surprenant et mĂ©connu revu et corrigĂ© par l’Ă©criture dĂ©capante et caustique Ă  souhait de Jean TeulĂ©.

Âmes sensibles s’abstenir!

Catherine

Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres

Maxime Gillio

« Je vois Gabrielle, ma fille, m’observer de son regard indĂ©chiffrable. Pourquoi ce livre ? AprĂšs tout, c’est notre passĂ©, sa vie, mes sentiments. Il concerne qu’elle et moi, pourquoi l’exposer aux yeux de tous ? Parce que nous en avons besoin. Parce que nous devons guĂ©rir de cet amour contrariĂ© et nous retrouver.
Je n’Ă©cris pas un livre sur l’autisme, encore moins un guide ou un mode d’emploi, j’offre les souvenirs que je nous ai volĂ©s. L’histoire banale d’un pĂšre et d’une fille. »

Chaque jour, les chiffres concernant l’autisme nous alertent 650 000 cas en France … Si chacun est diffĂ©rent, la souffrance de l’enfermement est, pour eux comme pour leurs proches, commune. Une souffrance que Maxime Gillio a tentĂ© de contourner avec la force de ses mots, sincĂšres et Ă©mouvants.

Note : 3 sur 5.

Un pĂšre parle de sa fille de 16 ans, autiste, Ă  partir de notes prises depuis sa petite enfance. SĂ©rie d’anecdotes mises bout Ă  bout. Description des lacunes de l’enseignement.

Stéphanie

Kot & cƓur

Céline Noël

DĂ©couvrez les petites joies et les grandes peines de cinq jeunes Ă©tudiants sur un campus universitaire.

L’automne touche Ă  sa fin dans la ville wallonne de Louvain-la-Neuve, au cƓur de la Belgique. Voici un des nombreux kots prĂ©sents sur le campus, ces logements que les Ă©tudiants partagent la semaine et dĂ©sertent le week-end pour regagner le cocon familial. Les colocataires s’appellent ChloĂ©, Diego, Laura, Tristan et Maylis, toutes et tous engagĂ©s dans des Ă©tudes supĂ©rieures. DĂ©bridĂ©s par l’atmosphĂšre particuliĂšre de cette jeune citĂ©, ils se cherchent et se questionnent, Ă  la croisĂ©e des chemins entre grande adolescence et vie active. On les suivra durant quelques semaines. Leurs quotidiens se complĂštent et plusieurs fois se confrontent. Sorties, guindailles, Ă©tudes, avenir et amours, des plus sincĂšres aux plus lĂ©gĂšres… On vit avec eux leur quĂȘte de sens et d’aventure, pĂ©riode de lĂ©gĂšretĂ©, d’insouciance, mais aussi d’apprentissage a l’indĂ©pendance. Un scenario pour sĂ©rie tĂ©lĂ© ? Non. Une Ă©tude sociologique ? Non. Un vrai roman, mais dĂ©calĂ©, photographies en rafale de la vie nĂ©o-louvaniste : passions, explosions, ivresses et rĂ©conciliations, mais aussi songes, rĂ©flexions, engagements et dĂ©cisions. Avec l’amitiĂ© et la solidaritĂ© en toile de fond.Un premier roman prometteur qui dĂ©crit avec talent et authenticitĂ© ce moment si particulier, au sortir de l’adolescence.

Note : 4 sur 5.

Ce roman est un vrai régal sur la vie des étudiants de Louvain-la-Neuve.

Isabel

La tristesse des éléphants

Jodie Picoult

La mĂšre de Jenna, Alice, a disparu lorsque celle-ci n’avait que trois ans. Aujourd’hui, elle en a treize et est bien dĂ©cidĂ©e Ă  retrouver sa trace. Elle n’a qu’une certitude : jamais sa mĂšre ne l’aurait abandonnĂ©e. Jenna se met Ă  relire le journal de bord d’Alice, une scientifique qui Ă©tudiait le deuil chez les Ă©lĂ©phants. Pour progresser dans sa quĂȘte, elle s’adjoint les services de Serenity Jones, une voyante qui prĂ©tend ĂȘtre en lien avec l’au-delĂ , et de Virgil Stanhope, l’inspecteur qui avait suivi l’enquĂȘte Ă  l’Ă©poque.

Note : 5 sur 5.

Roman trÚs bien ficelé, personnages hauts en couleurs et dénouement trÚs surprenant!

Nancy

Les fantĂŽmes du vieux pays

Nathan Hill

Scandale aux Etats-Unis : le gouverneur Packer, candidat Ă  la prĂ©sidentielle, a Ă©tĂ© agressĂ© en public. Son assaillante est une femme d’Ăąge mĂ»r : Faye Andresen-Anderson.

Les mĂ©dias s’emparent de son histoire et la surnomment Calamity Packer. Seul Samuel Anderson, professeur d’anglais Ă  l’UniversitĂ© de Chicago, passe Ă  cĂŽtĂ© du fait divers, tout occupĂ© qu’il est Ă  jouer en ligne au Monde d’Elfscape.

Pourtant, Calamity Packer n’est autre que sa mĂšre, qui l’a abandonnĂ© Ă  l’Ăąge de onze ans.Et voilĂ  que l’Ă©diteur de Samuel, qui lui avait versĂ© une avance rondelette pour un roman qu’il n’a jamais Ă©crit, menace de le poursuivre en justice.

En dĂ©sespoir de cause, le jeune homme lui propose un nouveau projet : un livre rĂ©vĂ©lation sur sa mĂšre qui la rĂ©duira en miettes. Samuel ne sait presque rien d’elle ; il se lance donc dans la reconstitution minutieuse de sa vie, qui dĂ©voilera bien des surprises et rĂ©veillera son lot de fantĂŽmes.

Des Ă©meutes de Chicago en 1968 au New York post-11-Septembre en passant par la NorvĂšge des annĂ©es quarante et le Midwest des annĂ©es soixante, Nathan Hill s’empare de l’AmĂ©rique d’aujourd’hui et de ses dĂ©mons et compose avec beaucoup d’humour une fresque aussi ambitieuse que captivante.

Note : 4 sur 5.

Roman trĂšs ambitieux qui retrace plusieurs Ă©pisodes de l’histoire amĂ©ricaine rĂ©cente. MalgrĂ© certaines faiblesses, il nous emmĂšne dans la mentalitĂ© amĂ©ricaine.

Isabelle

Les larmes de la liberté

Kathleen Grissom

En 1830, la vie idĂ©ale de James Pyke est sur le point de basculer. Lui, le fils d’un planteur et d’une esclave qui a dĂ» fuir sa Virginie natale, a rĂ©ussi Ă  se hisser dans la haute sociĂ©tĂ© de Philadelphie en cachant ses origines, et vit une passion avec une ravissante aristocrate. Jusqu’Ă  ce que Henry, l’homme qui lui avait sauvĂ© la vie vingt ans plus tĂŽt, ne vienne frapper Ă  sa porte pour lui demander de l’aide Ă  son tour.
Son fils Pan, serviteur et protĂ©gĂ© de James depuis des annĂ©es, a disparu, enlevĂ© pour ĂȘtre vendu comme esclave. Incapable d’abandonner le garçon Ă  un pareil sort, James dĂ©cide de partir Ă  sa recherche. Dans cette AmĂ©rique sudiste qui n’oublie ni ne pardonne, parviendra-t-il Ă  sauver Pan au pĂ©ril de sa vie ? Retrouvera-t-il Caroline, son grand amour et la mĂšre de son enfant ?

Note : 5 sur 5.

Pourquoi l’homme a-t-il toujours ce besoin de dominer les autres?

Histoire bouleversante de l’esclavage en 1810. Belle Ă©criture! Passionnant Ă  lire.

Annie

Buck Dany. 01. Les Japps attaquent

Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon

Des sanglantes pĂ©ripĂ©ties de la guerre du Pacifique aux dĂ©veloppements les plus modernes de l’aĂ©ronautique, l’aviateur Buck Danny et ses coĂ©quipiers traversent, d’aventure en aventure, un demi-siĂšcle de l’Histoire amĂ©ricaine et mondiale.
Joignant un sens extraordinaire du détail vrai au souffle des grandes épopées, les aventures de Buck Danny nous tiennent en haleine et nous découvrent, chemin faisant, les dessous de la géopolitique mondiale.

Note : 5 sur 5.

1er tome de la série qui fait revivre la guerre du Pacifique. LEcture agréable et trÚs didactique sans compter les beaux dessins.

Giovanni

Les amandes vertes: Lettres de Palestin

Anaële et Delphine Hermans

Deux sƓurs s’Ă©crivent. L’une est en Palestine, volontaire dans des programmes d’aides, oscillant entre ses amis palestiniens et ses amis israĂ©liens. L’autre est dessinatrice, restĂ©e au pays, Ă  LiĂšge, en Belgique. De leur correspondance est nĂ© LES AMANDES VERTES qui tente de restituer une rĂ©alitĂ© complexe, Ă  travers le prisme de l’expĂ©rience d’une jeune femme qui essaie de partager avec sa sƓur ses sentiments et ses aventures dans les territoires occupĂ©s.

Note : 3 sur 5.

Récit militant pro-palestinien qui nous montre les vexations quotidiennes et les violences subies par ce peuple. Le dessin simple est trÚs beau mais le récit manque de structure et de nuances.

Dorothée

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