Un chef d’œuvre absolu, une belle écriture musicale, les vies parallèles entre politique, amour, érotisme, totalitarisme, psychologie, esthétique, métaphysique, compassion… Oui, tout ça. Un livre profondément humain et humaniste. De ceux qu’on lit lentement pour en savourer les belles choses. Reflet d’une époque (rideau de fer), mais un livre universel et intemporel dans ses thèmes.

Sylvia

Ce livre a été lu dans le cadre du challenge de l’été

Challenge choisi: un livre adapté au cinéma ou à la télévision

L'insoutenable légèreté de l'être Couverture du livre L'insoutenable légèreté de l'être
Milan Kundera
Gallimard
1984
393

"Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune. Qu'est-il resté de Tomas ? Une inscription : Il voulait le Royaume de Dieu sur la terre. Qu'est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : "Es muss sein ! " Qu'est-il resté de Franz ? Une inscription : Après un long égarement, le retour. Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli."

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