Monsieur Linh est parti de son pays natal, une lointaine contrée d’orient, après avoir perdu toute sa famille dans un bombardement, sauf son unique trésor, sa petite-fille de quelques mois appelée « Sang diû ».

Déraciné, complètement perdu dans son pays d’accueil, Monsieur Linh lie connaissance avec un « gros Monsieur » du nom de Monsieur Bark qu’il rejoint tous les jours sur un banc en face d’un parc zoologique. Une amitié forte et sincère nait entre les 2 hommes, meurtris tous les 2 par la perte de leurs proches et par la guerre. Pas besoin de parler la même langue, ils se comprennent et partagent leur détresse et leur solitude.

Véritable coup de cœur pour ce roman poignant de Philippe Claudel qui décrit avec justesse le ressenti d’un réfugié arraché à son pays natal, un sujet tristement d’actualité.

L’écriture, tout en simplicité bouleverse par sa sincérité. J’ai trouvé la fin terriblement émouvante et je confirme qu’il faut bien attendre la toute dernière page pour la connaître.

Si vous avez envie de vous laisser emmener dans un conte qui met du baume au cœur, laissez-vous tenter par ce roman, je vous le recommande !

Catherine

la petite fille de Monsieur Linh Couverture du livre la petite fille de Monsieur Linh
Philippe Claudel
Stock
2005
162

Monsieur Linh est un vieil homme. Il a quitté son village dévasté par la guerre, n’emportant avec lui qu’une petite valise contenant quelques vêtements usagés, une photo jaunie, une poignée de terre de son pays. Dans ses bras, repose un nouveau-né. Les parents de l’enfant sont morts et Monsieur Linh a décidé de partir avec Sang Diû, sa petite fille. Après un long voyage en bateau, ils débarquent dans une ville froide ...

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