paradis

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J’ai apprécié la beauté du texte plein de poésie. Les états d’âme se mêlent à la beauté de la nature ; la mer, ses vagues, son écume, la couleur du ciel, le bruit du vent, le silence de la forêt. L’auteur utilise beaucoup de métaphores.

Il y a cet amour entre deux enfants, un amour plein de promesses. Mais la vie peut détruire l’harmonie de l’enfance.

J’aime cette phrase ; « Dès la première rencontre, il avait été envoûté par «  ce rire qui l’avait caressé comme un frisson « 

Dans les années 20, le fascisme monte en Italie. Les chemises noires abusent de leur pouvoir. Les chefs ne sont en fait que des minables et sont de véritables despotes. La violence, les assassinats ignobles sont un sport joyeux. Nous découvrons d’autres personnages odieux, notamment ce prêtre médiocre, sournois. Il use de son autorité sur des gens simples, analphabètes. Ceux-ci vivent dans la conformité, dans la crainte de l’enfer, de l’Église.

Les états d’âme de ses personnages sont très fouillés. Il analyse leurs pensées, leurs inquiétudes, leurs espoirs, leurs désespoirs.

Michèle

Ce roman a été présenté dans le cadre du club spécial « auteurs belges ».

La peur du Paradis, Vincent Engel, Lattès, 2009

Ce livre est disponible dans les bibliothèques de Tubize, Clabecq et Saintes

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