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Attention! Coup de gueule!

Voilà un roman qui a bénéficié plus d'un plan marketing que d'une relecture de la part de l'éditeur… Le livre le plus vendu de la rentrée, le best-seller que les médias présentent comme un événement littéraire, se révèle bien décevant.

Ce roman est présenté comme le fer de lance d'une nouvelle littérature: le mummy porn ou roman pornographique pour mamans. N'étant pas le public cible, je n'ai peut-être pas les clés pour apprécier cet ouvrage. Mais Cinquante nuances de Grey n'a pas provoqué le moindre frisson et m'a par contre fait bailler comme jamais.

Parlons tout d'abord de l'écriture: plate, avec des phrases mal construites, un vocabulaire anémique, des descriptions bâclées…  Bref! Un ennui pour le lecteur! Je propose que l'auteur et le traducteur profitent de leur royalties pour s'acheter un dictionnaire des synonymes et un manuel "l'écriture pour les nuls". Même des romans Harlequin sont mieux écrits que ce pavé!

L'histoire ensuite: Anastasia Steele, 21 ans, finit ses études de lettres à l'université et rencontre un beau jeune homme milliardaire, self made man, qui n'est pas insensible à son charme. Le problème c'est qu'elle est encore vierge et qu'il est adepte du SM. S'ensuit une valse d'hésitations entre les deux protagonistes qui se prolonge sur 500 pages. Cette histoire vous fait penser à Twilight? C'est normal, Cinquante nuances de Grey est à la base une fan-fiction écrite sur le blog d'une productrice de télévision anglaise. Vu le succès de son blog, elle a décidé de le faire éditer… au plus grand malheur de la littérature mondiale.

Bref, j'ai trouvé ce pavé ennuyeux, fade, et sans intérêt. Et comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, 2 tomes vont suivre.

A ce roman, préférez plutôt :

Dorothée

Fifty shades. 01, Cinquante nuances de Grey, E.L. James, JC Lattes, 2012

Pour vous faire votre propre opinion, ce livre est disponible dans les bibliothèques de Tubize et Clabecq

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