On dit souvent que la Haine est un sentiment proche de l’Amour.
Un dicton qui sonne pourtant comme une sentence dans ce thriller psychologique dont le suspense va crescendo.
 
Tout commence pourtant bien pour ces 2 jeunes couples de voisins entre qui une amitié intense va naître, renforcée par la naissance, à quelques mois d’intervalle de leurs fils Maxime et Milo qui vont grandir ensemble comme des frères.
Jusqu’au jour du drame, de la terrible tragédie qui va mettre des points de suspension à cette belle amitié.
Les sentiments de gaieté, bonheur et partage vont dorénavant laisser la place à la rancœur, la méfiance et la suspicion.
Sylvain et Tiphaine d’un côté – Lætitia et David de l’autre, n’arrivent plus à s’entendre, et pire, ils se méfient les uns des autres.  C’est dans ce contexte délétère que les secrets enfouis vont refaire surface.
Entre malentendus et accusations non méritées, les choses vont s’envenimer jusqu’à ce que seule la haine domine leurs relations.
 
Comme l’annonce la quatrième de couverture, seule une haie les sépare désormais du pire…
 
C’est avec ce roman que je découvre l’auteure belge Barbara Abel.
L’auteur nous décline à merveille tout le panel des sentiments dans ce que  la nature humaine recèle de plus joyeux mais également de plus sombre.  Ce roman m’a tenue en haleine de la première à la dernière page.
Effectivement, il n’y a pas de tueur en série ni d’enquête policière à rebondissements, il s’agit d’un vrai thriller psychologique comme je les aime et c’est avec enthousiasme que je projette de lire les autres œuvres de Barbara Abel !

Catherine

Derrière la haine Couverture du livre Derrière la haine
Barbara Abel
Thriller
Pocket
2013
Poche
342

D’un côté il y a Tiphaine et Sylvain, de l’autre il y a Laetitia et David.
Deux couples, voisins et amis, fusionnels et solidaires, partageant le bonheur d’avoir chacun un petit garçon du même âge.
Maxime et Milo grandissent ensemble, comme des jumeaux.
Jusqu’au drame.
Désormais, seule une haie sépare la culpabilité de la vengeance, la paranoïa de la haine…

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